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Publié par YVAN BALCHOY

27-04-21- MARIA MACGAVIGAN-PESTIEAU, L'OPTIMISME REVOLUTIONNAIRE EN MARCHE

 

 

JEAN PESTIEAU

 

Maria [McGavigan] est née le 27 avril 1941, il y a 80 ans.Elle était tournée vers le futur et les nouvelles générations. L'optimisme révolutionnaire en marche.
Aux deux médecins qui lui annoncent -avec tact- , voici 4,5 ans qu'elle a le cancer du pancréas et n'a plus longtemps à vivre, elle répond: "J'ai eu une belle vie. Mes enfants sont merveilleux". 
Et à moi, un peu plus tard: "Que vais-je devenir, si tu pleures?" Comment pourrais-je ne pas l'aimer avec tout mon coeur et ma raison!
"Marchons au pas, marchons au pas
 Camarades, vers notre front, 
 Range-toi dans le front de tous les ouvriers 
 Avec tous tes frères étrangers."
(Bertolt Brecht, Le Front des Travailleurs,1934)
"Alors que nous marchons, que nous marchons, nous apportons les jours meilleurs.
Le soulèvement des femmes signifie la soulèvement de l'espèce humaine.
Fini les corvées et les souffrances, fini que dix se crèvent à la tâche pendant que l'un se prélasse,
Pour enfin partager les joies de la vie: du pain et des roses, du pain et des roses"
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Maria [McGavigan] was born on 27 April 1941, 80 years ago, looking to the future and the new generations. She was revolutionary optimism on the march. 
To the two doctors who told her - tactfully - 4.5 years ago that she had pancreatic cancer and did not have long to live, she replied: "I have had a good life. My children are wonderful". 
And to me, a little later: "What will become of me if you cry?" How could I not love her with all my heart and mind!
"So left, two, three!
So left, two, three!
To the work that we must do.
March on in the workers' United Front,
for you are a worker too!"
(Bertolt Brecht, Einheitsfrontlied - United Front Song, 1934)
"As we come marching, marching, we bring the greater days.
The rising of the women means the rising of the race.
No more the drudge and idler — ten that toil where one reposes,
But a sharing of life's glories: Bread and roses! Bread and roses! "
(James Oppenheim, Bread and Roses, 1911)

NOTE d'YVAN BALCHOY

J'ai eu la chance de servir le PTB à travers sa bibliothèque populaire marxiste plusieurs années de ma vie. Maria avec son assistante  était la responsable de mon travail et de celui de mes camarades. Avec elle, j'ai compris l'immense différence qu'il y avait entre l'autorité que j'avais connue dans  une fraternité religieuse puis une entreprise capitaliste.

Certes au PTB on nous demandait, comme bénévole  un travail soigne et persévérant mais je ne me suis jamais senti un pion au service d'une cause si grande soit-elle et elle l'étai !.

Combien de fois ne m'a-t-on demandé si je n'étais pas trop fatigué en me conseillant parfois de rentrer chez moi pour cette raison. On n'attendait pas que je fasse moi-même cette demande

Chacun à notre place et selon notre  responsabilité bien sûr, nous étions un groupe de camarades travaillant ensemble à une tâche qui certes nous dépassait chacun mais dont le but ultime était la naissance d'une société nouvelle sans exploitation.

Déjà, entre autres avec Maria, j'ai vécu un avant goût, modeste mais bien  réel de ce que le Marxisme nous avait esquissé et promis sous condition de lutte pour l'obtenir.

MERCI MARIA

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