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Publié par YVAN BALCHOY

Accusations d'islamophobie à Sciences-Po Grenoble : l'union syndicale réclame des sanctions contre les professeurs

Dans un communiqué publié ce mardi 9 mars, la communauté des personnels et des enseignants de Sciences Po Grenoble a condamné les accusations d'islamophobie à l'encontre de leurs deux collègues. Le principal syndicat étudiant a exigé de son côté des sanctions contre les deux professeurs.

Les étudiants de l'IEP de Grenoble se sont rassemblés mardi 9 mars 2021 contre l'islamophobie.
Les étudiants de l'IEP de Grenoble se sont rassemblés mardi 9 mars 2021 contre l'islamophobie.  © Marie-Charlotte Perrier - France 3 Alpes

"Un collage sauvage comportant des propos injurieux." Voici comment l'ensemble des enseignants et personnels de Sciences-Po Grenoble, qui se sont réunis en assemblée générale lundi 8 mars, ont qualifié les collages mettant en cause deux des enseignants de l'IEP, accusés d'islamophobie. "Nous condamnons fortement et fermement ces actions dangereuses pour nos collègues, notre institut et notre démocratie. Des vies sont aujourd’hui en danger et c’est intolérable", peut-on lire dans ce communiqué publié ce mardi. Ils en appellent "à l'apaisement".

Une posture que n'a pas adopté l'Union syndicale de l'IEP. Le principal syndicat étudiant a exigé des sanctions à l'encontre des deux professeurs. "Nous continuerons à demander des sanctions tant que ces deux professeurs ne se seront pas excusés", a indiqué lors d'une conférence de presse le président de l'Union syndicale de l'Institut d'études politiques (IEP), Thomas Mandroux. Des écrits de l'un des deux professeurs visés "ont été jugés par des personnes concernées - donc des personnes musulmanes ou affiliées à l'islam - comme islamophobes", a-t-il ajouté pour expliquer cette exigence. 

"Ce n'est pas nous qui avons lancé la machine"

"Ce n'est pas nous qui avons lancé la machine", s'est défendu l'étudiant de 23 ans en défendant l'appel lancé par son organisation le 22 février. Le syndicat étudiant majoritaire à l'IEP de Grenoble avait alors demandé des témoignages d'étudiants sur d'éventuels "propos problématiques" qui auraient été tenus dans un cours, sans nommer l'enseignant visé. Pour autant, M. Mandroux a "condamné tout forme de violence" et s'est désolidarisé des collages apparus dans l'établissement le jeudi 4 mars où  apparaissaient le nom des deux professeurs contestés.

Dans un communiqué commun publié dans la nuit de lundi à mardi, l'Unef, l'Union syndicale de l'IEP (qui n'est pas affiliée à l'Unef) et d'autres syndicats étudiants locaux avaient regretté que "l'emballement médiatique présente les deux collègues (professeurs) comme des victimes." Ces syndicats demandent à la direction de l'IEP "de prendre les mesures qui s'imposent pour que le débat académique puisse se tenir dans un cadre serein et respectueux."

Par ailleurs, une cinquantaine d'étudiants de Sciences Po Grenoble ont manifesté ce mardi midi contre l'islamophobie. "Stop islamophobie d'Etat", "Le racisme est un délit" ou encore "Islam ≠ Terrorisme", pouvait-on lire sur les banderoles.

Les étudiants de Sciences Po Grenoble, lors d'une manifestation lundi 9 mars 2021.
Les étudiants de Sciences Po Grenoble, lors d'une manifestation lundi 9 mars 2021.  © F. Ceroni - France 3 Alpes

Une enquête en cours

La directrice de Sciences-Po Grenoble, Sabine Saurugger, est sortie du silence et a répondu aux questions du Dauphiné Libéré. "L’idée était plutôt de former rapidement un consensus entre tous les départements pour s’en sortir au mieux." Une enquête a été lancée pour tenter de retrouver l'identité des personnes auteures des collages. La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a également annoncé le début d'une mission de l’inspection générale de l’éducation afin d’établir les responsabilités de chacun.

Les deux enseignants visés par des accusations d'islamophobie à l'IEP de Grenoble font désormais l'objet de mesures de protection policière susceptibles d'être renforcées, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, en déplacement lundi à Gannat, dans l'Allier. La direction de l'IEP et l'Université Grenoble-Alpes ont condamné lundi ces collages visant deux enseignants.

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/grenoble/accusations-d-is

Ce matin rebelote sur l'Islamogauchisme dans le pseudo dialogue entre entre  l'animatrice de LCI et Madame Vidal. Toutes deux reconnaissent les difficultés économiques et autres que vivent les étudiants en ce temps de la Covid et la nécessité d'y remédier.

Bien entendu Madame Mabrouk a profite de l'occasion pour souffler sur les braises de ce qui s'est passé à l'université de Grenoble. D'accord, au grand jamais on ne doi même  en reprochant un grief à quelqu'un publier son nom, son numéro de tel ou son adresse, enfin de quoi le poursuivre dans sa vie privée.

En revanche on sentait très bien que pour Madame Mabrouk, locomotive de l'entretien, l'islamophobie est un terme qui ne vise que les excès quasi politico-religieux de l'Islam.et à remplacer éventuellement par Musulmophobie qu'il faut bien sûr condamner.

En revanche on sent bien que pour elle l'islamogauchisme reste un terme approprié pour condamner tout rapprochement entre l'Islamisme, moi je dirais l'Islam et le gauchisme qui est le sobriquet attribue par une droite qui conforte les injustices sociales contre les gauches appelés gauchistes qui veulent mettre en question les inégalités dans la société dont souffrent autant le monde ouvrier que beaucoup de musulmans parqués dans des ghettos asociaux.

Madame Vidal ce matin a été plus responsable que l'animatrice de la Chaîne qui me semble attirée de plus en plus par une droite déchaînée.

La volonté des nouveaux "laïcards" qui trahissent le vrai laïcisme est de confondre la liberté de croire et de ne pas croire en transformant le non accord sur le croire en haine du croire. C'est tout le contraire de la tolérance qu'on m'a appris dans ma jeunesse qui ne condamnait pas le désaccord mais n'approuvait pas de le transformer en haine.

Il n'est pas sain de prétendre respecter le citoyen catholique ou musulmans ou athée et avoir une haine pour la doctrine qu'il professe. La haine n'est pas bonne conseillère. Voilà pourquoi l'islamophobie de beaucoup cache une musulmophobie niée mais pratiquée.

En fait ce qu'on appelle sans rigueur l'islamogauchisme me semble une conséquence directe ou indirecte de l'islamophobie qui trop souvent est le paravent de la Musulmophobie.

Yvan Balchoy

et je condamne de toutes mes forces l'assassinat insensé et inhumain du professeur Paty même si ce drame qui lui est arrivé n'est pas un blanc seing de son enseignement que je ne connais qu'à travers des caricatures que jamais je n'aurais montrées à des adolescents musulmans ou non Mais je ne suis pas dépositaire de la vérité en la matière !

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