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Publié par JACQUES ALLARD

Tuer pour le plaisir est un acte inhumain, indigne et dégradant. En convaincre les hommes est un objectif de toute première importance. C'est l'espoir de voir disparaître la cruauté, les guerres fratricides et les génocides. (Hubert Reeves)

Un grand pas sera franchi quand les hommes commenceront à réfléchir et parviendront à la conclusion qu'ils ont le droit de nuire et de tuer seulement quand la nécessité l'exige. Si ce n'est pas nécessaire, ce n'est pas éthique. (Albert Schweitzer)

Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exercent si souvent contre l'homme parce qu'elles se sont fait la main sur les bêtes. Rappelons-nous, s'il faut toujours tout ramener à nous-mêmes, qu'il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés, moins de wagons plombés amenant à la mort les victimes de quelconques dictatures, si nous n'avions pris l'habitude des fourgons où les bêtes agonisent sans nourriture et sans eau en attendant l'abattoir. (Marguerite Yourcenar)

On peut se faire une idée du niveau de civilisation d'un pays à la façon dont il traite les animaux. (Gandhi)

"Nous restons complètement étrangers au sort des animaux et la plupart d'entre nous perdent tout sentiment de responsablilité devant les souffrances que les hommes civilisés leur infligent. Certains calment leur conscience en se disant qu'il existe bien des Sociétés de protection des animaux et une politique qui veille au respect de la loi. Mais celui qui regarde autour de lui sera tiré de sa quiétude lorsqu'il se rendra compte de tout ce qui se passe et que personne ne se mobilise sérieusement pour dénoncer des scandales quotidiens. Tous par exemple, nous étions sûrs et certains que dans nos abattoirs tout se passe selon les règles. Nous étions tous convaincus qu'à l'abattoir les animaux étaient sacrifiés avec un maximum de précautions qui leur ôtent toute appréhension et évitent les souffrances inutiles - jusqu'à ce que quelqu'un soit allé voir de plus près et ait publié le résultat de son enquête. Et voilà que nous apprenons que nos abattoirs sont un véritable enfer pour les animaux et les procédés employés sont indignes d'une institution moderne... Ce qui fait justement frémir aujourd'hui, c'est que la cruauté des hommes ne vient pas seulement et simplement de leur insouciance, mais de la nécessité économique de gagner leur pain. Les tortionnaires ne sont pas les seuls coupables, mais, avec eux, tous ceux qui les contraignent à user de ces traitements barbares. La parole de l'apôtre Paul est terriblement vraie ; "L'angoisse des créatures n'aura jamais de fin...". Lorsque le regard plonge jusqu'au fond de l'abîme de souffrances que les hommes imposent aux animaux, il se voile d'une ombre qui obscurcit les joies les plus innocentes. La nature nous pose une énigme insondable: pourquoi les êtres vivants sont-ils des sources de malheurs les uns pour les autres, pourquoi leur vie s'écoule-t-elle avec une si cruelle indifférence, pourquoi sont-ils inaccessibles à la pitié ? Nous restons sans ressources devant ce mystère et tout ce que nous pouvons faire, c'est de nous efforcer à combattre les erreurs criantes. En général, nous ne parlons pas de ces choses, nous les enfouissons au fond de l'âme. Mais parfois l'indignation nous étouffe, nous voudrions la clamer, tant nous sommes bouleversés par cette peine obscure, comme si nous entendions s'élever de toutes part le gémissement de cette créature qui implore la délivrance". (Albert Schweitzer - 1908, Strasbourg in 'Anthologie Humanisme et Mystique - 1995, Albin Michel)

"Il faut bien comprendre que tuer par plaisir est un acte pervers lié à toutes les autres perversités.... elles se cumulent donc et affectent autant les victimes animales qu’humaines. Il n’y a qu’un seul sadisme, qu’une seule barbarie, celle de faire du mal à celui que l’on peut dominer. Les sociétés nourrissent ce sadisme pervers où se mêle meurtres, viols, tortures en tout genres, en légalisant ces monstruosités sur les animaux et en faisant semblant d’être surpris quand des humains les subissent. Chaque fois que vous voyez ces témoignages de cruauté, comprenez bien les intentions des gouvernants et du pouvoir que vous leurs confiez." (Arthur Shopenhauer, Douleur du monde)

«Pour un peu de chair, nous leur ôtons la vie, le soleil, la lumière et le cours d'une vie préfixé par la nature : et nous pensons que les cris qu'ils jettent de peur ne sont point articulés, qu'ils ne signifient rien, là où ce ne sont que prières, supplications et justifications de chacune de ces pauvres bêtes qui gémissent.(...) Regardons-nous comme indifférente la perte d'une âme ? Je veux que ce ne soit pas, comme le croit Empédocle, celle d'un père, d'une mère, d'un fils ou d'un ami ; c'est toujours celle d'un être qui sent, qui voit et qui entend, qui a de l'imagination et de l'intelligence, facultés que chaque animal a reçues de la nature pour se procurer ce qui lui convient et éviter ce qui peut lui nuire.» (Plutarque)

"De ce qu'un fait vous semble étrange, vous concluez qu'il n'est pas. Ce qui est puéril, c'est de se figurer qu'en se bandant les yeux devant l'inconnu, on supprime cet inconnu" (Victor Hugo)

"Pour Nous donc, considérant que ces spectacles où taureaux et bêtes sauvages sont poursuivis dans l’arène ou sur la place publique sont contraires à la piété et à la charité chrétiennes, et désireux d’abolir ces sanglants et honteux spectacles dignes des démons et non des hommes et d’assurer avec l’aide divine, dans la mesure du possible, le salut des âmes : à tous et à chacun des princes chrétiens, revêtus de n’importe quelle dignité aussi bien ecclésiastique que profane, même impériale ou royale, quels que soient leurs titres ou quelles que soient la communauté ou république auxquelles ils appartiennent, Nous défendons et interdisons, en vertu de la présente constitution à jamais valable, sous peine d’excommunication ou d’anathème encourus ipso facto, de permettre qu’aient lieu dans leurs provinces, cités, terres, châteaux forts et localités, des spectacles de ce genre où l’on donne la chasse à des taureaux et à d’autres bêtes sauvages. Nous interdisons également aux soldats et aux autres personnes de se mesurer, à pied ou à cheval, dans ce genre de spectacle, avec les taureaux et les bêtes sauvages. (…) Nous interdisons également sous peine d’excommunication aux clercs, aussi bien réguliers que séculiers, pourvus de bénéfices ecclésiastiques ou engagés dans les Ordres sacrés, d’assister aux dits spectacles. (…) " Extrait de « De salute Gregis dominici », Pape Pie V, 1er novembre 1567.

"Je crois que nos comportements actuels vis à vis de ces êtres sont fondés sur une longue histoire de préjugés et de discrimination arbitraire. Je soutiens qu'il ne peut y avoir aucune raison - hormis le désir égoïste de préserver les privilèges du groupe exploiteur - de refuser d'étendre le principe fondamental d'égalité aux membres des autres espèces. Je vous demande de reconnaître que vos attitudes à l'égard des membres des autres espèces sont une forme de préjugé tout aussi contestable que les préjugés concernant la race ou le sexe." (Peter Singer, La libération animale)

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