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POESIE-ACTION

DE LA BONNE NOUVELLE DU NAZAREEN A MARX, DE DOSTOÏEVSKI AU GRAND VINCENT, L'HUMANITE EN MARCHE PAR L'ART ET PAR LE COMMUNISME..., L'ami JACQUES ALLARD participera à sa guise désormais à POESIE-ACTION en nous parageant ses centres d'intérets ou articles choisis.

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22 Février 2021

Publié par JACQUES ALLARD

22-02-21- VACCIN OU PAS VACCIN, ET QUEL VACCIN ?

Cet entretien avec mon ami scientifique Johan Hoebeke (78 ans) avait été diffusé il y quelques temps déjà (1). En voici le compte-rendu écrit intégral :
https://www.investigaction.net/fr/covid-quelles-mesures-sont-efficaces-lesquelles-ne-le-sont-pas-entretien-avec-johan-hoebeke/

(1) https://www.investigaction.net/fr/le-vaccin-oui-ou-non-michel-midi-avec-le-chercheur-johan-hoebeke/
 

Nous sommes quotidiennement bombardés de chiffres. Sont-ils compréhensibles et sont-ils pertinents ?

Dans le monde d’aujourd’hui tout ce qui ne peut se mettre en chiffres n’existe pas. En outre, il faut que ces chiffres ne soient pas trop compliqués, sinon le public n’y entend rien. Ils garantissent néanmoins une apparence scientifique auquel un public qu’on prétend ignare doit se soumettre sans discussion. Voici un premier exemple…

Notre Premier ministre belge De Croo a décidé que tant que le nombre d’hospitalisations ne descend pas en dessous de 50 par jour, les contraintes ne peuvent pas être relâchées. D’où vient ce chiffre? Si on tient compte de l’histoire virale, un seul malade a déclenché la pandémie. Il faudrait alors qu’aucun malade n’entre à l’hôpital pour que nous soyons rassurés!

Peut-on vraiment dire que 50 est le maximum que nos hôpitaux peuvent supporter ? Vu les vagues précédentes et le taux actuel des hospitalisations journalières (119) qui ne provoque aucune saturation visible, cette hypothèse me semble incorrecte. En tout cas, ce serait la preuve que la faillite du service public de la santé qui a été et est à l’origine de la panique engendrée par la pandémie, est encore plus désastreuse que ce qui a été admis jusqu’ici.

La raison pourrait être que 50 hospitalisations correspondent à peu près à cas de contamination. Ce serait le maximum que l’on peut tracer, identifier et isoler. Pour une ville comme Louvain où j’habite (100.000 habitants), on devrait alors pouvoir tester dix personnes. Serait-ce la limite supérieure de toutes les méthodes invasives de dépistage, traçage et délation que l’État peut se permettre? En fait le chiffre que notre premier ministre sort de son chapeau n’a aucune base scientifique. Il permet de tenir la population en haleine à défaut de pouvoir respirer!

Dans le graphique suivant, je présente le pourcentage de cas rapportés au nombre de tests dans la période juin 2020 – 10 février 2021. Des chiffres soient loin d’être idéaux, plus proches de la réalité qu’on nous assène chaque jour : plus ou moins de cas. En effet, il faut pondérer le nombre de cas avec le nombre de tests performés.

 

 

Qu’apprenons-nous de cette courbe? D’abord, la vacance et les vacances du pouvoir lors du gouvernement provisoire de Wilmès. C’était le laissez-faire total, qui a permis la croissance exponentielle dès le retour de vacances. Chacun retournait au ‘business as usual’.

Ensuite, la courbe a commencé à s’infléchir dès le 27 octobre. Quinze jours après que le gouvernement De Croo ait édicté ses premières mesures. La courbe s’est infléchie plus fortement à partir du 17 novembre, soit trois semaines après la seconde série de mesures du gouvernement (28 octobre). On peut donc conclure que ces mesures ont été efficaces.

A partir du 24 novembre, néanmoins la courbe s’applatit et durant presque trois mois on reste sur un plateau qui oscille entre 4 et 6 %.

 

Ce qui veut dire ?

Que ces mesures ont montré leurs limites. D’autres facteurs interviennent, qui stabilisent la contagion. Un scientifique sérieux se demanderait : pourquoi cette stagnation? En effet, nous nous serions attendus à un retour à la normale au cours du mois de décembre.

Tant qu’il n’y aura pas de réponse à cette question, il est illusoire d’atteindre l’objectif que notre premier ministre s’est fixé.

Ce qui signifie que les mesures dorénavant inefficaces mais très contraignantes pourront continuer pour une longue période. Est-ce cela que la population espère?

 

Evolution de la mortalité

 

Ce diagramme démontre en outre qu’à partir du 1 décembre 2020, la mortalité due à la Covid-19 ne dépasse plus les limites normales de la mortalité en Belgique. La surmortalité pouvait s’expliquer par le délaissement des malades dans les maisons de soins pour personnes âgées. Celles-ci n’ont pas été transférées dans les hôpitaux par manque de place et elles sont mortes pour n’avoir pas reçu les soins intensifs nécessités par la maladie. Ceci explique le fait que la Belgique est le champion du monde des morts par la Covid-19 par nombre d’habitants).

La baisse actuelle de la mortalité est également due à nos meilleures connaissances sur les causes immunologiques de la maladie et leur thérapie. Avec le plateau de contagion actuel, il n’y a donc pas à s’inquiéter malgré ce que l’on nous dit.

 

Dès le début de la pandémie, le chiffre de 70 % d’immunisés a été avancé pour qu’une immunité collective puisse arrêter la contagion. D’où vient ce chiffre?

Il a été avancé lorsqu’on ne connaissait pas encore le degré de reproduction du virus, les moyens de sa propagation, l’immunité naturelle auquel il est confronté, ni la qualité et la durée de la réponse immune qu’il génère. Un an après son apparition, beaucoup de ces facteurs sont mieux connus mais le même chiffre fétiche revient toujours. Plus grave encore, ce même chiffre fétiche est avancé pour inciter à la vaccination massive de la population. Les 70 % de vaccinés atteints, tout rentrerait dans l’ordre et de nouveau ‘business as usual’. J’expliquerai plus loin ce miroir aux alouettes. Bien qu’il ait été brisé par la réalité de la seconde vague très mortelle de la pandémie à Manaos au Brésil (L. F. Buss et al., Science 371, 288 (2021), nos ‘experts’ continuent leur refrain sur la nécessité de 70 % de vaccinations comme si de rien n’était.

 

Tu as parlé des mesures très contraignantes. On aurait eu tort de sonner très fort l’alerte ?

Non, il était normal que durant la première vague de cette maladie inconnue des précautions exceptionnelles soient exigées pour enrayer l’épidémie. Un an plus tard, nous connaissons beaucoup mieux la manière dont le virus se propage, le type de maladie qu’il provoque et les moyens pour remédier aux symptômes. Tout cela devrait avoir un effet sur le type de précautions à prendre. Mais, hélas, cela ne semble pas encore être réflété dans nombre de règlements encore en vogue.

 

Un an plus tard, on peut faire le tri entre les mesures efficaces contre le Covid-19 et celles qui sont superflues ?

Parfaitement. Une étude récente (J. M. Brauner et al., Science 10.1126/science.abd9338 (2020)) a analysé les effets des interventions gouvernementales de quarante pays différents pour limiter la contagion. Ces limitations sont indiquées dans le tableau suivant avec leur efficacité à diminuer la reproduction virale:

 

 

 

Limiter le nombre de personnes dans sa bulle à 10 ou moins semble être la mesure la plus performante. Viennent ensuite la fermeture des écoles et universités et la fermeture des entreprises non essentielles. En revanche, le confinement n’a presqu’aucune utilité.

 

Mais ces mesures efficaces sont économiquement et humainement très traumatisantes ?

En effet et restreindre la bulle à 10 plutôt qu’une bulle de 100 apporte une plus-value très faible.

 

Donc ?

Donc, nous pourrions moduler la taille d’une bulle selon la phase exponentielle ou non dans laquelle la contagion se trouve. Pourtant, le gouvernement continue de restreindre la bulle mais il veut laisser ouvertes les écoles et les entreprises non essentielles. En outre, il instaure un couvre-feu qui n’a aucune efficacité. Pour autant que je sache, le virus n’est pas soumis à un cycle diurne !

 

On discute beaucoup sur le port du masque. Utile ou pas ?

Dans des endroits confinés, il est partiellement efficace mais ne protège pas à 100 %. Il faut donc le conseiller dans des endroits clos où passent beaucoup de personnes différentes : transport en commun, endroits publics, etc.)

 

Pas à l’air libre ?

Non, il n’est pas nécessaire tant qu’on ne taille pas une bavette de quinze minutes sans respecter la distanciation.

 

Donc se parler de loin ?

Oui. Mais les bourgmestres aiment obliger le port du masque dans les rues de la ville pour montrer qu’ils font quelque chose. Là, où ils interdisaient le port du niqab, ils obligent maintenant le port du masque !

 

Nous voici un an plus tard. En a-t-on fait trop ou trop peu ?

Au début de la pandémie, on ne savait presque rien. Je crois que dans ce cas il valait mieux prendre trop de précautions que trop peu. Entre temps nos connaissances se sont affinées. Pourtant, on continue avec les mêmes précautions comme avant, dont certaines se sont avérées inefficaces.

Autre ânerie : les gens doivent porter un masque sur la digue mais non sur la plage ! Ou bien le masque n’est pas nécessaire en plein air, comme les études le montrent. Ou bien le virus aime le béton mais pas le sable, ce qui n’a pas encore été démontré !

 

Il y a quelques jours, quatre étudiants gantois qui habitaient le même « kot » (studio) ont reçu une amende parce qu’ils étaient ensemble sur un balcon !

Oui et sept jeunes de 14 – 15 ans ont été mis au poste pendant plus de 24 heures parce qu’ils s’amusaient ensemble. Un simple test salivaire aurait suffi pour savoir s’il était nécessaire de les isoler. Mais quand les gendarmes remplacent les soignants, nous sommes dans un régime totalitaire!

Dans ma ville de Louvain, nous avons environ 200 cas sur 100.000 habitants. C’est-à-dire qu’en rencontrant 1.000 personnes, la probabilité de rencontrer un contagieux est de 2 ! Dans notre livre L’homme un loup pour l’homme[1], nous expliquons qu’un cercle d’amis se restreint à environ 75 personnes. Rencontrer des amis entraînerait une chance sur 500 pour une contamination. En limitant les contacts à 2 nous aurons une chance sur 25.000 de rencontrer un contagieux! Où est le raisonnable là-dedans ?! Bien sûr, il faut prendre des précautions surtout pour protéger les vieux.

 

Continuons à examiner les autres mesures pour vérifier ce qui est efficace. Le gel hydro-alcoolique ?

C’est certainement efficace dans les hôpitaux où des patients atteints du Covid-19 sont traités. Mais cela n’a aucun sens à chaque entrée dans un endroit public : magasins, mairies, etc. d’utiliser du gel pour décontaminer ses mains et les choses qu’on touche. Se laver les mains avec du savon normal, quand on rentre à la maison, est meilleur pour la peau que ces gels. Une publication récente (Lancet Infect Dis 2020 Mario U Mondelli et al.,https://doi.org/10.1016/S1473-3099(20)30678-2) démontre qu’aucun virus vivant n’a pu être détecté dans des objets touchés par des patients hospitalisés pour la Covid-19.

 

Mais attendre de rentrer à la maison, c’est quand même risque de toucher sa bouche ou son nez et donc de propager une infection ?

Pour l’instant il n’y a pas de preuve qu’un virus infectieux puisse être porté par un objet (fomites en anglais selon cette lettre du Lancet). En effet, les échantillons pris dans la chambre d’un malade ne sont pas infectieux mais contiennent de l’ARN viral. Le lavage des mains est une habitude hygiénique normale. Obliger les gens à se décontaminer au gel hydro-alcoolique chaque fois qu’ils rentrent dans un bâtiment public est un non-sens. Ce virus n’est pas un organisme vivant, il lui faut la température et l’humidité de ses hôtes pour survivre sinon il se dégrade très vite. Au début, on ne le savait pas et donc on a pris la précaution du gel hydro-alcoolique, bien que n’importe quel savon aurait eu le même effet. Maintenant on sait qu’il faut un contact avec un aérosol pour être contaminé.

 

Donc, contrairement à ce qu’on a pensé au début, le virus ne se transmet pas par les objets, seulement par contacts interhumains ?

Oui.

 

Pourquoi nos gouvernants maintiennent-ils des règles exagérées dont on sait à présent qu’elles ne sont pas efficaces contre le virus ?

Par peur de prendre des responsabilités !

 

Mais les multinationales ont quand même intérêt à ce que toute l’économie reprenne !

Les multinationales ne font plus d’argent avec la production mais avec des spéculations financières. Exemple typique : Tesla !

Ce n’est pas toute l’économie. Il y a quand même des secteurs industriels qui souffrent…

Mais les usines tournent !  Et nous sommes en crise de surproduction. Les industries multinationales n’ont donc pas intérêt à fabriquer plus puisqu’elles ne peuvent écouler leurs stocks.

Ceux qui souffrent, ce sont uniquement les petits commerçants, qui sont considérés comme des prolétaires. Pourquoi le gouvernement continue à imposer certaines règles idiotes ? Parce qu’elles n’interfèrent pas avec la production. Le gouvernement lui-même a donné les chiffres de la non-conformité avec ses mesures dans les entreprises. Plus de 40 % d’infractions ont été détectées et c’est dans seulement quelques cas que l’entreprise en faute a été obligée de fermer.

 

Mais si certaines mesures ne sont pas efficaces et que d’autres frappent trop lourdement en touchant toute la population, la conclusion n’est-elle pas qu’il faut une détection plus précise, plus ciblée, et donc un bon dépistage ?

Qu’est-ce qui ne fonctionne pas dans le dépistage et le traçage de la contagion? Une étude récente (D. Lewis, 384 | Nature | Vol 588 | 17 December 2020) indique, à partir de l’analyse du succès ou de l’échec dans différents pays, les deux conditions d’une réussite : un bon service public de santé et la confiance des populations dans leur gouvernement. En Belgique, la première condition a été anéantie par trente années de néolibéralisme et la seconde par l’incompétence manifeste de nos gouvernants. Il ne faut donc pas s’étonner des déficiences du système de dépistage et traçage malgré l’utilisation de gadgets informatiques.

 

Sur quoi se base le dépistage du virus?

Il peut se faire par un test PCR, dans lequel l’ARN du virus est transformé en ADN puis multiplié par des cycles répétés jusqu’à 220 à 230 fois, ce qui est énorme! Il n’est donc pas étonnant que les faux positifs, dûs à de l’ARN résiduel en absence de virus actif, soient courants et augmentent en fonction du nombre de cycles.

 

Une alternative pour détecter la présence du virus vivant ?

Le test antigénique détecte la présence de protéines synthétisées lors de la multiplication du virus dans les cellules de la personne – hôte. Ce test est en outre moins cher et peut donner des résultats dans la demi-heure suivant la prise de l’échantillon. Malheureusement, ces tests antigéniques sont entre les mains d’entreprises privées comme Abbott et autres, ce qui ne permet pas une évaluation indépendante. Néanmoins, les tests semblent être aussi sensibles que le PCR autour de 25 cycles, ce qui permet de détecter les individus contagieux (G. Guglielmi, (202 | Nature | Vol 590 | 11 February 2021). Ils seraient donc tout à fait indiqués pour retrouver des foyers de contaminations (clusters) dans les écoles par exemple. La mise en route de ces tests est malheureusement ralentie par trois facteurs : 1. La mainmise des boîtes privées sur leur évaluation. 2. L’inertie inhérente à l’administration. 3. La réticence des laboratoires d’analyse qui ont dû investir dans les équipements de PCR, relativement chers. Notons qu’un test antigénique salivaire a été mise au point par l’université de Liège. On attend encore toujours son approbation.

 

Les tests antigéniques seraient utiles ?

Oui, ils pourraient vérifier et infléchir le nombre de cas, qui sont le paramètre utilisé pour imposer les contraintes sociales. Ils pourraient donner une vue plus réelle de la situation comparée aux chiffres catastrophiques dont les médias sont très friands.

 

Actuellement, la vaccination est présentée comme LA solution, la panacée. Il suffirait d’attendre avec patience et tout va s’arranger…

Comme je l’ai dit, l’idée que la vaccination de 70% de la population pourrait donner une immunité collective, menant au ‘business as usual’, cette idée est contredite par la résurgence de la Covid-19 à Manaos où 74 % de la population avaient des anticorps contre le virus.

 

À  ce stade, savons-nous si les vaccinés peuvent être encore porteurs du virus ?

Non. L’analyse des résultats présentés dans des journaux scientifiques indique que nous manquons de données sur l’infectiosité des vaccinés par l’ARN (Pfizer/Bio/Ntec et Moderna). Pourquoi ? Parce que seuls les cas symptomatiques ont été confirmés par un test positif PCR pour la présence du virus.

 

Donc des vaccinés asymptomatiques ne sont pas repérés ?

Les résultats démontrent seulement que la morbidité est diminuée chez les vaccinés de moins de 75 ans. Pour les plus de 75 ans les données sont trop peu nombreuses pour avoir une valeur statistique. Pfizer donne une marge de -13 à 100% !. Moderna ne donne pas de marge. Il est donc faux de prétendre que les vaccins à ARN sont efficaces pour les plus de 75 ans tandis que le vaccin Astra Zeneca ne l’est pas. En effet, chez ces derniers il n’y a pas de vaccinés de plus de 75 ans.

 

On a lu beaucoup de commentaires affirmant qu’Israël prouve l’efficacité du vaccin ?

Pfizer a eu la permission de Netanyahou d’utiliser la population israélienne comme un test en ‘réel’. Certains crient au succès de ce test mais la communauté scientifique est plus prudente. Bien que 90 % de la population âgée de plus de 60 ans aient reçu deux doses du vaccin, le nombre d’infections diminuait seulement de 41 % et les hospitalisations de 31 %. (S. Mallapaty, Nature | Vol 590 | 11 February 2021 | 197). Encourageant mais pas magnifique. Surtout qu’il n’est pas facile de distinguer l’effet du vaccin de celui du lockdown imposé. En outre on a constaté une résurgence inexpliquée des infections au début de février. Provoquée peut-être par l’apparition de nouveaux variants.

 

Et le vaccin d’Astra Zeneca ?

L’analyse des résultats de son vaccin adenovirus est plus correcte mais a été entâchée par les erreurs commises lors des essais brésiliens. La détermination par PCR de la présence virale dans la population vaccinée est de 1.6% comparée à 3% dans le groupe placebo. On est donc dans une moyenne de 46% de diminution de l’infectiosité là où la diminution de la morbidité est plus forte (0.8% vs. 2.2% ou une diminution moyenne de 64%).

 

Peut-on prendre pour argent comptant les chiffres de Pfizer et de Moderna ?

Non car ils ne tiennent pas compte de cette différence entre l’infectiosité et la morbidité.

 

La morbidité, c’est-à-dire le fait de tomber malade du Covid et l’infectiosité, c’est-à-dire le fait de pouvoir le transmettre sans être soi-même malade ?

C’est ça et cela expliquerait les chiffres israéliens plus réalistes. Cela suggère clairement qu’avec les vaccins – quels qu’ils soient – le ‘business as usual’ est loin d’être acquis. La courbe descendante de la Covid-19 au Royaume-Uni ne peut en tout cas pas être attribuée à la vaccination quelle qu’elle soit, puisque à peine 20% de la population a reçu la première dose.

 

Et le vaccin russe Sputnik V ?

Les résultats publiés récemment sur ce vaccin qui est également à adenovirus, sont plus encourageants. Ils montrent une diminution de 91% de l’infectiosité. Le problème avec l’analyse des résultats du Sputnik V : le nombre de placebos est trois fois plus faible que celui des vaccinés. Ceci pourrait induire un biais statistique non négligeable.

 

Il y a aussi des vaccins avec virus désactivé ou avec le produit du virus : le chinois Sinopharm et Novavax aux USA…

Nous attendons les résultats des essais de ces vaccins qui utilisent utilisant le virus désactivé (Spinopharm) ou la protéine spicule comme immunogène (Novavax). Un spicule est une glycoprotéine pointant à la surface des virus, qui leur sert de « clé d’entrée » dans les cellules infectées.

 

Est-il vrai que ces vaccins-ci pourraient avoir moins d’effets secondaires à long terme ?

Oui, ces vaccins ont l’avantage d’utiliser des techniques vaccinales classiques, qui ont déjà montré leur efficacité pour d’autres virus et n’ont pas démontré des effets secondaires négatifs à long terme.

 

Il y aurait plus de danger sur les vaccins qui ont été mis en avant par les gouvernements occidentaux ?

Ces vaccins à ARN et aux adénovirus sont très récents et les effets secondaires possibles à long terme n’ont pas encore pu être étudiés. Ceci est d’autant plus préoccupant que des mécanismes auto-immunitaires pourraient intervenir : des cellules hôtes, synthétisant la protéine virale, pourraient induire ces effets et c’est peut-être ce qui se produit dans les cas graves de la Covid-19 (R. Khamsi, Nature | Vol 590 | 4 February 2021 | 29).

 

Ce serait donc une faute des gouvernants occidentaux d’avoir – pour favoriser le business – privilégié les vaccins nouveaux et très coûteux de Pfizer et de Moderna ?

Oui. Et un autre facteur peut jouer un rôle. L’apparition de nouveaux variants, résistants aux anticorps, induits par les vaccins, diminuerait encore plus l’utopie de l’immunité collective. Il est possible que l’utilisation du virus inactivé puisse au moins partiellement remédier à ce problème. Comme disait le professeur Shibo Jiang, professeur de virologie à Shanghai : « Ne vous jetez pas d’une manière hâtive dans le déploiement de nouvelles drogues et de nouveaux vaccins contre la Covid-19 » (Nature | Vol 579 | 19 March 2020 | 321).

Le temps des médias et des politiciens n’est pas le temps des scientifiques. La ‘science lente’ comme dirait la philosophe des sciences Isabelle Stengers, voilà la meilleure garantie de succès à long terme.

 

Dès le début, la vaccination nous a été présentée comme le grand salut. Maintenant, on dit qu’elle « aide » seulement à diminuer l’impact de l’épidémie. Cependant, quand on aura beaucoup vacciné, n’y aura-t-il pas un sentiment « Tout va bien, fini les précautions » ? Ce qui pourrait augmenter les contaminations, non ? Alors, ne faut-il pas discuter enfin sur la thèse avancée dans mon livre Planète malade : « L’objectif des gouvernements occidentaux ne devait pas être de « limiter la courbe » (pour éviter que les hôpitaux soient débordés)  mais de casser cette courbe : « éradiquer le virus » ?

L’éradication n’est pour l’instant pas faisable.

 

Je voulais dire : supprimer la propagation à un moment donné sur un territoire. Comme ils l’ont fait en Chine, au Vietnam, en Nouvelle-Zélande. Bien sûr le virus revient, des clusters resurgissent mais on les traite toute de suite très radicalement pour revenir à zéro.

Je suis d’accord avec toi. Mais pour cela il faudrait un dépistage et un traçage plus efficaces. Et la confiance de la population comme je l’ai indiqué.
Pour éradiquer, il faut d’abord que la Nature de l’homme et celle du virus trouvent un terrain d’entente. Puis, que la « science lente » fasse son œuvre et découvre de meilleures thérapies pour diminuer les symptômes et/ou trouver les antiviraux adéquats. N’oublie pas que le sida (VIH) était une maladie mortelle il y a une dizaine d’années. À présent, la trithérapie permet la survie des patients positifs. Qui dit trithérapie, dit qu’il faut de multiples cibles pour enrayer la maladie. Tout le monde myope n’a regardé que la spicule.

 

Tu pourrais expliquer ceci ?

Quand on regarde la littérature scientifique sur le coronavirus, tout le monde ou presque tout le monde ne regarde que le RBD (le receptor binding domain) situé dans le spicule. Pourtant, le virus a besoin d’autres enzymes pour répliquer et transcrire son ARN sans parler d’autres enzymes. Très peu de recherches sont faites sur leurs mécanismes et leur possible inhibition. La trithérapie du VIH inhibe trois fonctions du virus : la fusion avec la membrane cellulaire de l’hôte, l’intégration de son ARN et la fabrication de nouveaux virus. Il y a probablement d’autres cibles virales qu’il faudrait envisager pour élargir les possibilités d’éradication.

 

Ce que tu exposes ici suggère que la situation a évolué, nous en savons beaucoup plus et donc la stratégie doit maintenant être adaptée et affinée ?

En tout cas, la mortalité liée au virus a fortement baissé grâce aux meilleures connaissances médicales. Parler actuellement d’un virus mortel n’a plus de sens, au contraire à ce que prétend Hervé Le Bras dans un article du journal Le Monde. Comme on peut le voir sur mon graphique de la mortalité, le virus est pour l’instant aussi mortel que celui de la grippe.

 

Alors pourquoi nous tient-on le même discours ? Nos dirigeants n’ont-ils pas intérêt à relancer toute l’économie ?

Parce que la myopie est le défaut le plus partagé des médias et des politiciens. Ils se sont focalisés sur les vaccins et ne se rendent pas compte de l’évolution de la maladie depuis un an. En outre, les gouvernements veulent bien faire démarrer l’économie mais ils veulent aussi empêcher le plus longtemps possible de redonner la liberté aux gens de s’organiser contre un système qui s’est montré défaillant.

 

Finies, les précautions ?

Non, la Covid-19 est néanmoins plus contagieuse que le virus de la grippe et les précautions minimales doivent donc être prolongées jusqu’à ce que la « science lente » ait progressé dans la connaissance des coronavirus en général et de la réponse immunitaire humaine qu’ils induisent.

 

Ceci, on ne l’entend pas dans la communication officielle. Peur de décourager les gens ?

Crois-tu que les gens seraient découragés si on leur disait la vérité ? Ils sauraient à quoi s’attendre et accepteraient les précautions nécessaires. Clamer d’abord que le vaccin sera la panacée pour revenir au « business as usual » et ensuite leur dire que ce ne sera peut-être pas si simple que cela, voilà qui ne peut qu’augmenter la résignation et l’érosion des libertés.

17 février 2021.

[1] Dirk Van Duppen et Johan Hoebeke, L’homme un loup l’homme ? Les fondements scientifiques de la solidarité, Investig’Action, 2019.

 

Source: Investig’Action

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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