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02-02-21- REFLEXIONS SUR LA PRIORITE DES LOIS QUI N'EST PAS SI EVIDENTE QUE MONSIEUR MACRON ET DARMANIN LE VOUDRAIENT
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Dire que les lois de l’état français sont supérieures aux lois religieuses ou que les lois religieuses sont supérieures aux lois civiles, l'histoire nous enseigne que c'est au sens strict du mot imbécile. On pourrait dire de même des droits de l'homme dans la mesure où elles évoluent et parfois se contredisent dans le temps.
Quand j'étais jeune, on m'a appris qu'il fallait en tous points suivre sa conscience, à condition de rouit faire pour la rendre le plus juste, la plus éclairée possible.
Mon avis, qui ne concerne que moi et mes certitudes, je mets au-dessus de tous les normes celles qui se dégagent de la vie et de la personnalité du Christ, même si je suis bien incapable de les suivre à la lettre.
Je pense que les chrétiens d'aujourd'hui et je ne parle pas que d'eux, sont un peu dans les mêmes conditions que les premiers chrétiens qui refusaient de mettre en haut de leurs valeurs les lois de l'empire ou la volonté d'un empereur. Et s'il faut choisir entre par exemple les lois de l’état français qui en 1942 m'ordonnaient de dénoncer les juifs ou aujourd'hui les lois d'un quelconque président de la République ou Ministre de l'intérieur qui m'interdisent de protéger par exemple un réfugié réel mais non reconnu civilement en l'aidant à franchir une frontière, il est meilleur de désobéir à un règlement injuste quitte à en subir les conséquences injustes. C'est ainsi que les premiers chrétiens étaient parfois condamnés à mourir au Cirque, qu'aujourd'hui des citoyens justes sont frappés d'amendes ou jetés en prison pour avoir suivi leur conscience éclairée.