21-02-21- CITOYEN DU MONDE
J'aime les affiches murales, j'aime leur poésie douce, amère, parfois atroce.
J'aime cet inconnu, collé sur un poteau de signalisation et j'ai tendance, à tort ou à raison, à voir en lui un homme peut-être flamand ou wallon ou bruxellois ou bien encore immigré, peut-être sans papier mais en tout cas à priori mon frère qui n'est en aucun cas pour autant un délinquant, même s'il ne respecte pas les conditions inhumaines des Dewaele et Barroso qui n'agissent pas, selon moi, comme des citoyens du monde mais de simples compères du capitalisme inhumain, ce qui n'est pas du tout le même message.
De trouver cet affiche m'a réjoui le coeur, celui ou celle qui l'a collé, son auteur(e) ou non me semble avoir une image positive de l'humanité et je serais plus enclin à m'unir à sa cause pour changer le monde qu'à reconnaître cette mascarade d'élection qui se passe en Europe ces temps-ci pour imposer aux peuples une Constitution que beaucoup de femmes et d'hommes ne veulent pas.
Il faudrait qu'à l'avenir, ils puissent se faire entendre directement et non via des parlements souvent bâillonnés comme celui de la France, qui d'ailleurs, à cause une loi électorale scélérate, ne représente pas vraiment le pays.
Je voudrais que cet homme ici représenté, quelles que soient ses origines ait sa place parmi nous comme j'aimerais avoir le même droit chez lui.
C'est tout le sens que je donne au beau titre de Citoyen du monde.
Yvan Balchoy
A cette notion de "CITOYEN DU MONDE" s'oppose paradoxalement celle d'étendre géographiquement et surtout politiquement et militairement les frontières SUD de l'Union Européenne jusqu'au SAHEL Si c'était vrai, il serait temps de faire voter ces populations Africains aux élections Européennes.
Il n'en n'est rien bien entendu pour les néo-colonialistes qui sont à la tête de l'Union Européenne.
Un reportage au Niger, au Mali et au Burkina Faso du journaliste et docteur en anthropologie sociale Oriol Puig Doctor
« On a récemment demandé à un ministre européen pourquoi il s’était rendu au Niger et il a répondu en assurant que « ce pays est notre voisin, symboliquement parlant ». De cette manière voilée mais suggestive, le chef de mission de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), Martin Wyss, admet l’externalisation des frontières européennes au Sahel. L’ambassadrice de l’Europe au Niger, Denise-Elena Ionete, rejette le concept mais reconnaît se placer dans la même logique quand elle souligne l’importance croissante du Niger dans la question migratoire
http://mali-web.org/nord-mali/le-sahel-la-frontiere-sud-de-leurope