03-02-21- UN CHOIX COURAGEUX ET PROPHETIQUE DE NICOLAS HULOT AU LENDEMAIN D'UNE RENCONTRE HUMILLIANTE AVEC LE LOBBY DES CHASSEURS DEVANT LEQUEL EMMANUEL MACRON S'EST INCLINE APRES AVOIR FRAPPE DUREMENT ET INJUSTEMENT LES RETRAITES

NICOLAS HULOT- https://images.sudouest.fr/2018/08/28/5b84ec4e66a4bd3e266a492a/widescreen/1000x500

Ceux qui me font l'honneur de me lire ne s'étonneront pas de mon approbation du geste courageux et sûrement très spontané d'un vrai militant pour une terre et une humanité plus respectueuse de l'environnement face à un président brutal et injuste qui caresse dans le sens du poil les plus riches, les plus libéraux des français, sans oublier les lobbies insensible au bien commun, tout en étant impitoyable pour ces humbles qu'il ose appeler des "rien", lui qui mérite moralement cette appellation négative.

En écoutant LCI ce matin, je ne m'étonne pas qu'un des défendeurs de Macron face à Hulot soit ce "pseudo"? économiste Perry à peine élu sur cette chaîne sur avec de bonnes références macroniennes, je n'en doute pas

Je serai heureux de retrouver Nicolas Hulot dans le sillage de ses combats passés médiatisés si bien par ses émission Ushuaïa qui m'ont donné sinon l'envie politique d'entrer en écologie une autocritique certaine de ma manière de vivre face aux enjeux du futur de notre planète.

Aujourd'hui je continuerai à écouter ce prophète, au sens noble de ce terme, d'un mieux pour l'humanité et mon combat contre un ex-banquier qui rêve de marchandiser la France et l'Europe, raison fondamentale, je crois, du départ de Monsieur Hulot du gouvernement de la nouvelle droite française.

Yvan Balchoy

Pour information un article lucide de France inter datant du mois de Mai 2018

Environnement: Emmanuel Macron, un président vert pâle

Un an après son élection à la présidence de la République, Emmanuel Macron et son gouvernement n’ont pas convaincu sur le plan de leur politique environnementale. Même si de nombreux chantiers sont en route, l’attribution d’un ministère d’envergure à Nicolas Hulot est perçue par ses opposants comme un trompe-l’œil qui masque mal l’emprise des lobbies.

Cela n’a échappé à personne, du moins à pas grand monde : lors des entretiens télévisés que le président de la République Emmanuel Macron a accordés le mois dernier à TF1, puis à BFM associé à Mediapart, pas une seule fois il n’a été question d’environnement ou d’écologie en près de quatre heures de direct. Bien entendu, on peut toujours argumenter que jamais ce thème ne lui fut proposé par ses interlocuteurs, ce qui n’est pas faux.

Il n’en reste pas moins que cet oubli a surpris de la part d’un président qui affirmait dès le 2 juin 2017 sur son compte Twitter : « Le changement climatique est le grand défi de notre temps », vingt-quatre heures après avoir lancé au monde entier le fameux « Make our planet great again » (rendez sa grandeur à notre planète). Cette phrase était prononcée en écho de l’annonce faite par Donald Trump de faire sortir les États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat, Donald Trump dont le slogan de campagne avait été, tout le monde s’en souvient, « Make America great again » (rendez sa grandeur à l’Amérique).

Un an après l'accession d'Emmanuel Macron aux plus hautes fonctions, son action et celle de son gouvernement en matière d’environnement n’impressionnent pas grand monde dans le pays, à l’heure du premier bilan. L’idée qui prédomine chez ses nombreux contempteurs, c’est que si le président est sans aucun doute sensible aux questions environnementales, il l’est encore plus aux lois du marché et qu’il manque de fermeté face aux lobbies. C’est bien évidemment dans le camp des écologistes que les critiques sont les plus virulentes. « Quand il a commencé sa campagne, il avait le programme le moins écolo, à égalité avec Fillon. C’est dire si l’environnement, c’était du décorum, du marketing », nous confiait avec sévérité, le 10 avril dernier, Sandra Regol, porte-parole d’Europe Écologie Les Verts (EELV) au siège de son parti, à Montreuil-sous-Bois. « Et là, reprenait-elle, il a senti une opportunité politique. Il a senti qu’à l’international, il pouvait se différencier des autres en disant : ‘moi je suis le défenseur de la planète, la France, l’Esprit des lumières retrouvé’ et tout le tralala ! »

EELV : « Il faut sauver le soldat Hulot »

publié le 6 mai 2018

http://www.rfi.fr/france/20180506-macron-bilan-environnement-hulot-deception-lobbies-climat-ecologie-lrem-eelv