01-03-20- LES FASCISTES BIENTOT AU POUVOIR EN BELGIQUE ? (INVESTIG'ACTION DE MICHEL COLLON)
- 28 Fév 2020
En Flandre, le Vlaams Belang est numéro 1 dans les sondages. Et le numéro 2 (NVA) lui court derrière. Dans de nombreux pays européens, l’extrême droite progresse et bouscule toute la scène politique. Très modernes sur les réseaux sociaux, ils captent aussi une partie de la jeunesse. Ils se donnent souvent une image moderne et respectable mais, derrière le look 2.0, la philosophie profonde a-t-elle vraiment changé ? Faut-il avoir peur et quelle est la bonne riposte ? Herwig Lerouge analyse depuis des années l’évolution des théories et des méthodes de l’extrême droite.
Note d'Yvan Balchoy
Je remarque que les publicité du Vlaamse Blog offrent souvent aux lecteurs de Facebook la traduction en français. Je n'y vois pourtant pas une ouverture d'esprit mais une tentative de nous amener peu à peu à accepter la division totale ou la séparation du pays.
Rappelons-nous qu'avec l'aide sanglant des occupants, les flamingants ont tenté de profiter de la guerre pour obtenir non seulement l'indépendance d'une Flandre dont la capitale destinée à devenir unilingue serait Brussel.
Originaire par ma mère de Sint Andries, en Flandre occidentale, je me rappelle une rencontre en campagne avec un mouvement de jeunes catholique, le CHIRO ?, autant que je me rappelle, j'avais douze ans et je me souviens d'une sorte de fanatisme enthousiaste certes mais peu accueillant qui se dégageait de ce mouvement qui manifestement n'appréciait pas que nous nous exprimions en français au cœur de la Mère Flandre.
Je ne leur reprocherai certes pas leur amour du sol natal mais quand l'amour devient exclusif, il y a un risque que j'ai ressenti de nationalisme que j'ai compris ce jour-là pour la première fois et qui explique encore aujourd'hui pourquoi je me méfie non d'une Flandre qui fait aussi partie de mes origines charnelles mais de ceux dont l'amour me semble parfois être une hostilité avant d'être un attachement légitime et combien !
D'ailleurs à Dinant, j'ai appris le dimanche, jusqu'à la Messe à la Collégiale, combien il était important de se sentir partie intégrante d'un pays bilingue dont la langue est aussi la bienvenue chez nous.
Yvan Balchoy