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Publié par YVAN BALCHOY

27-05-19- SOUS LA PRESIDENCE PARANOÏAQUE DE TRUMP, ASSANGE MENACE AUX USA DE LA PEINE A VIE OU PLUS. MACRON EST-IL PRET A LE SUIVRE VIS A VIS DE JOURNALISTES QUI LUI DEPLAISENT ?

"En termes simples, ces accusations sans précédent contre Julian Assange et WikiLeaks constituent la menace la plus importante et la plus terrifiante contre le Premier Amendement du 21e siècle", déclare Trevor Timm, directeur exécutif de la Freedom of the Press Foundation. "L’administration Trump s’apprête à criminaliser explicitement le journalisme sur les questions de sécurité nationale, et si ces poursuites sont engagées, des dizaines de journalistes du New York Times, du Washington Post et d’ailleurs seraient également en danger. La capacité de la presse de publier des faits que le gouvernement préférerait garder secrets est à la fois essentielle pour un public informé et un droit fondamental. Cette décision du ministère de la Justice constitue une escalade massive et sans précédent dans la guerre de Trump contre la presse, et il n’est pas exagéré de dire que le premier amendement lui-même est en danger. Quiconque se soucie de la liberté de la presse devrait immédiatement et sans réserve condamner cette inculpation."

"L’inculpation de Julian Assange en vertu de la loi sur l’espionnage pour avoir publié des informations classifiées est une attaque contre le Premier Amendement et une menace pour tous les journalistes qui publient des informations que les gouvernements voudraient garder secrètes", peut-on lire dans une déclaration du directeur exécutif du Committee to Protect Journalists, Joel Simon. "La liberté de la presse aux Etats-Unis et dans le monde est menacée par ces poursuites."

"Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, le gouvernement a porté des accusations criminelles en vertu de la Loi sur l’espionnage contre un éditeur pour la publication d’informations véridiques", peut-on lire dans une déclaration de l’ACLU. "C’est une attaque directe contre le Premier Amendement. Ces accusations constituent une escalade extraordinaire des attaques de l’administration Trump contre le journalisme, établissant un dangereux précédent qui peut être utilisé pour cibler toutes les organisations de presse qui exercent un contre-pouvoir au gouvernement en publiant ses secrets. Les accusations portées contre Assange sont tout aussi dangereuses pour les journalistes US qui révélent les secrets d’autres nations. Si les États-Unis peuvent poursuivre un éditeur étranger pour violation de nos lois sur le secret, rien n’empêche la Chine, ou la Russie, d’en faire autant."

https://www.legrandsoir.info/combien-de-fois-faut-il-que-julian-assange-ait-raison-avant-qu-on-ne-commence-a-l-ecouter.html

 

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