Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par YVAN BALCHOY

Publié par BALCHOY


M A S C U L I N . . . F E M I N I N


Je voudrais te chuchoter,
Toi, ma douce beauté,
Jusqu'où vont mes émois
Lorsqu'aux creux de tes bras,
Je m'en vais ceuillir ton sourire
Aux mille couleurs de la vie.

J'aime ta silhouette androgyne,
A la ligne si fine,
Où le tendre du féminin
S'enrichit d'une touche de masculin.

Laisse-moi errer
Et goûter jusqu'à satiété
Ce pays de délices,
Riche comme un bouquet de lys,
Où de plages en collines,
Je retrouve ta saveur maritime.

Affolés, tous mes sens
Sont en déliquescence,
Quand nos corps enfin se trouchent
Au grand feu de nos bouches.

Chaque parcelle de ta peau,
Le plus merveilleux des cadeaux !
Tandis que ta langue me mange
Sa saveur de velours me démange.
Je bois le feu de tes yeux
Où je retrouve la splendeur des cieux.

Aubade sans hâte
Où je m'évade,
Courbure délicieuse de tes épaules,
Quand mes mains les frôlent.
Le bouquet de ta poitrine,
Ma délicieuse ondine,
Me rappelle les primeurs de l'adolescence
Et ses promesses en effervescence.

Tes doigts s'enroulent soudain
Dans la forêt touffue de mes seins,
Tandis que les miens découvrent le douillet nid
De ta féminité épanouie.

 


Merveilleux triangle isocèle,
Savoureux comme du miel
Qui me réconcilie avec la géométrie,
grâce à sa sa bissectrice fleurie.

Les deux sphères parfaites,
Qui confinent ton secret,
Par leur élégance font pâlir la lune
Et sa fascination nocturne.

Au piano de ton dos,
Je joue en crescendo
La rapsodie lombaire
Comme doux préliminaire
De nos plaisirs interdits,
Qui nous mènent à l'infini.

Au grand jeu du "Il" ou du "Elle",
Qui nous ensorcèle,
Nous aimons changer de rôle
Dans notre joyeuse farandole.
Sans autre salamalec,
Tu te fais parfois mon "mec"
Tandis que dans tes bras,
Je sens naître en moi,
Une complicité tacite avec toi.

Je voudrais t'offrir
Pour te la faire chérir
Cette troublante soeur,
Qui en moi demeure
Et recevoir de toi,
Femme jusqu'aux bout des doigts,
Ce petit frère,
Dont ton corps abrite le mystère.

Ainsi fondus, corps et âme,
Sans perdre notre identité
D'homme et de femme,
Tout en partageant nos altérités,
Ne devenons-nous pas promesse vivante
D'une Humanité mouvante,
Où Amour et Liberté se donnent la main
Dans une ronde sans fin.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article