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Publié par YVAN BALCHOY

Depuis plus d’un mois E. est renvoyé comme un paquet entre la Belgique, la Chine et le Sierra Leone. Aucun pays ne veut de lui, mais la Belgique est prête à tout pour s’en débarrasser. Une histoire incroyable et révoltante qui doit prendre fin. Nous avons expressément évité de la résumer car cela aurait atténué la gravité des faits. Le Médiateur fédéral a été alerté et nous a dit qu'il est en train d'enquêter.

E., de l’ethnie Limba, a dû fuir le Sierra Leone parce qu'il devait être intronisé chef dans un canton du district de Koinadog. Il devait  pour cela subir un rituel très violent. E., qui est chrétien, a refusé et s’est enfui.

Un monsieur français a arrangé sa fuite pour la Belgique via la Guinée Conakry et la Chine. Il a quitté Conakry le 31/11/16, a fait escale à Pékin et est arrivé à l’aéroport de Bruxelles National le 2/12. Une fois à Zaventem, Louis a disparu avec tous les documents d'E., qui a erré pendant deux jours à la recherche de son ami puis a fini par demander l'asile le 4/12. Il a été transféré au centre Caricole. C'est le début d'un cauchemar.

Selon le CGRA, ses preuves ne sont pas valides et son récit est incohérent. Sa demande d’asile est refusée.

L’ambassade du Sierra Leone en Belgique refuse de donner un laissez-passer (soit ils connaissent le danger qu’il encourt, soit ils ne le reconnaissent pas comme Sierra léonais).

Refoulement sans fin depuis qu’il à été débouté: une torture à petit feu
18/02/2017 : Première tentative d'expulsion pour la Chine qu'il refuse. Il est ramené au Caricole.

28/02/2017 : Deuxième tentative de refoulement pour la Chine. Il est maltraité et emmené de force sur un avion Hainan Airlines vers Pékin. A Pékin, ils ne l'ont pas laissé sortir puisqu'il n'avait pas de documents. Selon E des employés de Brussels Airlines ont tenté d’obtenir de l’ambassade du Sierra Leone là-bas un laissez-passer. Il est resté plus de 24 heures dans l’aéroport.

Presque 3 jours dans l’aéroport de Zaventem
2/03/2017 : E. est de retour à Zaventem. La police lui dit qu'il doit rester dormir dans l'aéroport et qu'il sera déporté sans escorte sur le vol de Brussels Airlines pour le Sierra Leone (Freetown) le 3/03/17 à  12:00. Finalement il n’est pas mis sur le vol et on lui dit qu’il sera déporté à nouveau vers la Chine le 5/03.

04/03/2017 : un agent de la compagnie aérienne chinoise le pousse à accepter de retourner au Sierra Leone puisque la Chine ne peut pas accepter une personne sans-papiers.

5/03/2017: il est finalement emmené à nouveau au Centre Caricole. Le centre refuse de lui donner le document concernant la décision pour son nouvel enfermement.

7/03:

  • la compagnie aérienne chinoise Hainan Airlines lui téléphone pour lui demander d’accepter de repartir au Sierra Leone. Il explique que c’est impossible pour lui car trop dangereux.

  • l’OE lui demande de signer une demande de rapatriement volontaire  Sierra Leone. Il refuse.

  • On lui a dit que s’il ne signe pas, il sera refoulé vers la Chine le 10 ou le 12/03

  • Il est finalement informé que le 11/03 il sera refoulé vers la Chine.

Réveils brutaux et mensonges de l’Office des Étrangers
Le 10/03 il est réveillé brutalement et emmené de force à 5h du matin à l'aéroport où on lui annonce qu'il allait être expulsé vers le Sierra Leone. Les policiers le mettent dans l’avion.

Arrivé au Sierra Leone, les services d’immigration et Brussels Airlines discutent longuement. Il est mis dans un coin de l'aéroport pendant presque 2 jours.

Le 12/03 au soir, il est remis dans un avion pour la Belgique.

Le 13/03, il arrive au petit matin à Zaventem. Finalement il est reconduit au Caricole vers 12h.

Une nouvelle avocate le voit le 14/03. Le même jour le Soir publie un article sur son cas : “Le refoulement sans fin d’un migrant débouté”. L’OE déclare à la journaliste qu’il a passé 2 ans en Chine, ce qui est totalement faux.

Le 16/03 il est réveillé à 5h du matin. Sans avertissement préalable, il est emmené à l’aéroport pour un nouveau refoulement vers la Chine. Il doit lutter pendant 2 heures en expliquant qu’il a déjà été refoulé sans succès, qu’il n’est pas chinois et qu’il n’a rien à faire en Chine.

Finalement, on lui dit qu’il sera déporté le jour suivant vers le Sierra Leone et il est ramené au Caricole.

E. raconte qu’à chaque (tentative d’) expulsion, à l’aéroport, il est enfermé, complètement nu, dans une petite pièce fermée à clé. On lui permet de se rhabiller uniquement pour monter dans l’avion ou lorsqu’il est ramené au Caricole

Le 17/03 il est convoqué en début d’après-midi et on lui annonce qu’il sera renvoyé au Sierra Leone le 19/03.

Le 19/03 au matin, il est emmené de force à l’aéroport. Il insiste sur le fait qu’il ne peut pas retourner au Sierra Leone qui le refuse. L’après-midi, il est ramené au Caricole et on lui annonce qu’il sera envoyé en Chine.

E. est épuisé. Il n'arrive plus ni à manger ni à dormir à cause du traitement qui lui est infligé.

Le 20/03 on lui dit qu’il sera refoulé vers la Chine sur le vol Hainan Airlines de 12:20 le 21/03.

Nouvelle tentative d’expulsion et torture
Le 21/03 il est emmené à l’aéroport tôt le matin. Et la torture commence. Battu par une dizaine de policiers en civil dans le local de police. “Ils ont essayé de plier mon cou, de m'asphyxier”. D’après ce qu’il nous dit, il est bourré de bleus, son cou est tuméfié, sa tête et ses mains sont en sang.

Ils l'ont conduit à l'avion mais les agents de la compagnie aérienne chinoise ont refusé de le prendre dans cet état tellement il saignait de partout.

Parti au petit matin du centre pour être refoulé sur le vol pour Pékin de 12:20, il n'a été ramené au centre qu'à 18h.

Le médecin de l'aéroport lui a proposé de l'aspirine et lui a fait un petit bandage. Ses vêtements sont trempés de sang. Rentré au centre, on lui dit qu’il ne verra un médecin que le lendemain.

La Belgique s’acharne à vouloir éloigner une personne qui ne peut pas être expulsée et qui de plus devrait recevoir une protection internationale. Quelle sera la prochaine étape ? Aujourd'hui on peut parler de calvaire enduré par cet homme. La prochaine étape sera-t-elle l'issue fatale dans un coin caché ?

Témoignage d’E :

"Ce n'est plus mon corps. Quatre mois que je suis enfermé. Je ne suis pas un criminel. Je n'ai commis aucune crime ou délit. Je suis seulement venu pour demander l'asile. Je n'oublierai jamais ce qu'ils m'ont fait. Je veux qu'ils m'écoutent. Je suis un être humain. Ils ne savent pas quoi faire avec moi. Ils sont en train de me tuer lentement. Dieu est mon témoin. Je ne peux pas dormir. Je marche. Tout le monde dit que je suis un homme bon. Le pilote (de l'avion qu'il a pris pour le Sierra Leone) à dit ‘Je peux voir que vous êtes bon’. Les gens du Caricole ressentent de la pitié pour moi."

 

 

UN AUTRE EXEMPLE DE LA MALFAISANCE

 

 

En attendant, au parc Maximilien à Bruxelles: nouvelle opération policière de contrôle des migrants hier soir
En attendant, au parc Maximilien à Bruxelles: nouvelle opération policière de contrôle des migrants hier soir

Hier soir, une nouvelle opération de police a eu lieu au Parc Maxilimien à Bruxelles, à l'heure où les migrants étaient redirigés vers des familles pour la nuit.

Vous avez été nombreux à nous avoir signalé qu'une opération policière a eu lieu au parc Maximilien à Bruxelles et dans ses alentours mercredi soir. "Des bus et des cars de la police fédérale sont sur place", indiquait par exemple Valérie qui nous a écrit via le bouton orange Alertez-nous.

Contactée par nos soins, l'attachée de presse de la police fédérale, Sarah Frederickx, a confirmé qu'une action a été menée par la police des chemins de fer et l'Office des étrangers à hauteur du bâtiment Centre de Communication Nord (CCN) et au parc Maximilien. Des dizaines de policiers étaient sur place.

"Cette action ciblait des migrants et des personnes sans-papiers. La police a procédé à un contrôle d'identité afin d'emmener les personnes qui sont en séjour illégal", explique Sarah Frederickx.

Plusieurs personnes ont ainsi déjà été interpellées et ont été mises à disposition de l'Office des étrangers, a indiqué la police fédérale.

En tout, 14 personnes ont été interpellées dans le CCN. Treize d'entre elles, parmi lesquelles un mineur, font l'objet d'une arrestation administrative et verront leur sort statué par l'Office des Etrangers. Une quatorzième personne a été arrêtée judiciairement, indique jeudi la police fédérale.

P.S D'YVAN BALCHOY

A L'OFFICE DES ÉTRANGERS DONT LA DIRECTION, COMME CELA A ÉTÉ PREVU IL Y A QUELQUES ANNEES DEVRAIT ÊTRE REFONDUE DE FOND EN COMBLE JE RAPPELLE UN NOM ET UN PRENOM D'UNE PERSONNE ASSASSINEE GRACE A LEUR LACHETE SEMIRA ADAMU DONT LE NOM DEVRAIT ËTRE DONNE A UNE ARTERE IMPORTANTE DE BRUXELLES.

Quel est le prix de cette imagination infernale ?

QUI AVAIT DIT PUBLIQUEMENT "JAMAIS AVEC LA N.VA" ET QUI AUJOURD'HUI LAISSE CE PARTI MALFAISANT GOUVERNER NOTRE BEAU PAYS DONT LA DEVISE ETAIT DANS MA JEUNESSE : "L'UNION FAIT LA FORCE";

LEVEZ-VOUS, MONSIEUR CHARLES MICHEL OU REPRENEZ VOTRE JUSTE PAROLE D'HIER !

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