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Publié par YVAN BALCHOY

FETER LE NONENTE NEUVIEME ANNIVERSAIRE DE LA GRANDE GUERRE DE 1914-1918
Paroles de la chanson de Craonne (anonyme)

Quand au bout d'huit jours, le r'pos terminé,
On va r'prendre les tranchées,
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile.
Mais c'est bien fini, on en a assez,
Personn' ne veut plus marcher,
Et le cœur bien gros, comm' dans un sanglot
On dit adieu aux civ'lots.
Même sans tambour, même sans trompette,
On s'en va là haut en baissant la tête.

Refrain
Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu toutes les femmes.
C'est bien fini, c'est pour toujours,
De cette guerre infâme.
C'est à Craonne, sur le plateau,
Qu'on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous condamnés
C'est nous les sacrifiés !

C'est malheureux d'voir sur les grands boul'vards
Tous ces gros qui font leur foire ;
Si pour eux la vie est rose,
Pour nous c'est pas la mêm' chose.
Au lieu de s'cacher, tous ces embusqués,
F'raient mieux d'monter aux tranchées
Pour défendr' leurs biens, car nous n'avons rien,
Nous autr's, les pauvr's purotins.
Tous les camarades sont enterrés là,
Pour défendr' les biens de ces messieurs-là.

au Refrain

Huit jours de tranchées, huit jours de souffrance,
Pourtant on a l'espérance
Que ce soir viendra la r'lève
Que nous attendons sans trêve.
Soudain, dans la nuit et dans le silence,
On voit quelqu'un qui s'avance,
C'est un officier de chasseurs à pied,
Qui vient pour nous remplacer.
Doucement dans l'ombre, sous la pluie qui tombe
Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes.

Refrain
Ceux qu'ont l'pognon, ceux-là r'viendront,
Car c'est pour eux qu'on crève.
Mais c'est fini, car les trouffions
Vont tous se mettre en grève.
Ce s'ra votre tour, messieurs les gros,
De monter sur l'plateau,
Car si vous voulez la guerre,
Payez-la de votre peau !

 

 

FETER LE NONENTE NEUVIEME ANNIVERSAIRE DE LA GRANDE GUERRE DE 1914-1918

Aujourd'hui, 11 novembre, nous commémorons l'Armistice et Macron ouvrira ce rappel de mémoire en allant célébrer Clemenceau, une des figures de proue avec Pétain - mais qui oserait mettre à l'honneur le héros de 14 devenu le grand traître de 40 -

 La guerre de 14 un triste exemple des horreurs que peuvent créer ces manipulateurs des peuples qui pour nourrir leur sentiment rational ou tester et utiliser de nouvelles armes vont enrichir cette part horrible de la société pour qui le profit qui enrichit tellement sert de vraie morale collective.

Quel rapport entre l'assassinat d'un couple princier dans le sud est de l'Europe et le chemin des Dames ou des centaines de milliers d'hommes venus surtout d'Allemagne et de France mais aussi d'un peu partout dans le monde se tuaient mutuellement ,nourris  certes par la haine créée par le propagande sanguinaire venus des deux camps mais aussi par l'absurdité, l’incohérence de généraux, prêts dans leur hôtel luxueux à décider la reprise d'un champ agricole sans aucune valeur militaire qui ne serait possible qu’au prix de la vie de milliers, parfois de dizaines de milliers d'hommes.

Vous avez compris que je n'ai guère de sympathie pour ces dirigeants généraux en 14, patrons parfois impitoyables avant le guerre pour qui, bien à l'abri dans leurs hôtels tellement plus luxueux que les boueuses branchées, leurs propres soldats n'avaient pas plus de valeur que les ouvriers de leurs usines quelques années auparavant.

Je crois comme Marx que le général ou maréchal français ou allemand n'est que la métamorphose du patron d'hier qui "tuaient" les masses ouvrières en les exploitant sans merci et aujourd'hui à coup de mitrailles qui continue à enrichir les plus riches au détriment des plus misérables.

Je suis triste de voir le président de la France mettre sur le même plan les héroïques poilus de 14 et les mercenaires actuels de nouvelles guerres coloniales sous le signe de la criminelle OTAN.

Je ne suis donc pas étonné que Macron, ce faux partisan du "ni droite ni de gauche" ou du "droite et gauche" sous ses lèvres mais tout à DROITE au profit des riches à travers ses actes, commence par honorer ce dirigeant qui matraqua des ghrèves tout à fait justifiées.

Oui la guerre, invention  la plus souvent montueuse pour résoudre des problèmes politiques ou économiques en les transformant en massacres de peuples est l'ennemi absolu de l'humanité, le symbole le plus évident de cet autoritarisme brutal d'une classe de la société qui a volé son pouvoir sur la grande majorité du peuple réduit à survivre des mies du banquet des plus riches.

Quand on rappelle ces hideuses guerres comme celle de 14-18 ou de 40-45- que je ne confonds pas avec ces luttes de libération qui voulaient elles la liberté pour le grand nombre, on parle d'abord des généraux et colonels on leur donne, après la victoire  le nom de grands boulevards ou places comme si c'étaient eux les héros du passé.

Que reste-t-il aux millions qui ont perdu leur vie en obéissant à des ordres si souvent imbéciles sinon heureusement le soldat inconnu qui demeure le symbole du peuple meurtri et le monument aux morts de chaque commune qui rend un brin de justice aux victimes

Fêter la guerre de 14-18, un devoir certes pour chacun d'entre nous, en distinguant mieux les vrais planqués à l'abri du danger et les héros et héroïnes qui servaient de mitrailles à leur chef et qui aujourd’hui, à l'instar ds travailleurs contemporains, ont été exploités honteusement, par cette Droite qui n'a pas changé depuis 14 : eux seuls  sont les vrais héros de ce qui s'est passé en France en 14-18 et c'est devant eux seuls que je m'incline profondément.

 

Yvan Balchoy

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