EXCELLENTE EMISSION DE RAPPROCHEMENT SPIRITUEL ENTRE JUDAISME ET ISLAM A L'EMISSION SOURCE DE VIE DE JOSY EISENBERG
Ce dimanche 12 novembre 2017 j'ai éprouvé une vraie joie en écoutant l'émission religieuse juive « SOURCE DE VIE » sur Antenne 2.
J'ai d'abord écouté avec intérêt et joie cette interprétation de la descendance de Noé, considéré par les trois grandes religions monothéistes comme leur patriarche-père. L'un des 3 Sam y est reconnu clairement comme le père des sémites qui sont donc juifs et arabes, Hal est l’ancêtre des noir et le troisième fils est à l'origine de la famille blanche occidentale.
Ainsi l'anti- Islamisme et l'anti-Judaïsme apparaissent toutes deux comme de forme antisémitismes aussi nocives l'une que l'autre. Je souhaiterais que la culture gouvernementale ou officielle française actuelle, qui manifestement prend davantage parti pour la culture juive que pour la culture arabe (il suffit de considérer quelle attitude a le gouvernement français, droite et gauche confondues, pour une mouvement confessionnel et souvent fanatique comme le CRIF que sinistre mémoire.
Le deuxième partie de l'émission juive de ce jour a présenté une rabbine, don,c une femme qui représente une toute nouvelle page de la représentation officielle de la religion hébraïque face à un Iman avec qui elle a écrit un livre commun sur leur deux confessions religieuses.
Peut-être vous est-il encore possible de regarder cette excellente émission par l'intermédiaire de la possibilité pendant un temps précis de revoir une émission manquée ou qu'on a envie d'approfondir.
Le dialogue entre la jeune femme reconnue rabbin et le jeune Iman, tous deux co-auteurs d'un livre commun qui entend souligner les convergence et différence entre les deux confessions religieuses.
J'ai envie plutôt de parler de convergence au-delà de vraies différences dans cette découverte commune du juif et du musulman de la dynamique incessante entre celui qui fruit d'une tradition, qui fut commune dans la personne d'Abraham mais qu'il est capital de revivifier aujourd'hui à la lumière de la réalité de notre temps à travers laquelle Dieu nous parle aussi.
Il est clair que ces deux personnes, appartenant à des courants de pensée ou de foi si opposés surtout à travers nos media étaient intérieurement assez proches, plus qu'on ne pense généralement entre un Rabbin et un Iman.
J'ai aimé tout particulièrement l'analogie entre les pères porteurs de leur midrach coté juifs , de leur tradition islamique et les fils qui reçoivent bien entendu cette tradition séculaire chacun de son côté et qui en même temps ont en quelque sorte mission de la réinventer dans ce qui est à la foi fidélité et infidélité car le croyant, inspiré par ses pères accepte d'une part le poids qui lui vient du passé et s'ouvre en même temps à l’interprétation nouvelle de cette tradition qui lui vient du monde actuel où il vit et à travers lequel Allah et le « sans nom » caché derrière le tétragramme juif que nous appelons parfois audacieusement Yahvé, celui qui est, était et sera.
J'ai trouvé très réconfortant cette unité dans la diversité de mes frères juifs et musulmans qui nous parle aussi à nous disciples du Christ si proche par sa chair et son esprit de la tradition Mosaïque.
Oui croire, ce n'est pas resté passivement attacha à un passé riche mais dévolu, c'est aussi découvrir l'action de ce très Haut sans nom et au-delà de toutes nos connaissances dans le nouveau quotidien de chacune de nos vies.
Au terme de cette belle émission je reste persuadé que Dieu nous dit des vérités plus complémentaires qu'opposée à travers ces courants divers nés autrefois d'Abraham qui chacun à sa manière et à travers ses charismes nous révèle un tout petit peu de la richesse surabondante de Celui qui est à la source de toute vie parce qu'il est essentiellement la VIE.
Merci, cher Rabbin Eisenberg, que j'ai parfois autrefois critiqué de nous avoir aujourd’hui permis de mieux comprendre notre filiation commune par rapport à un Dieu sans doute trop riche pour que tous les humains le voit du même regard, ce qui n'est pas sans doute une tare mais une espérance.
Yvan Balchoy