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"NOUS SOMMES TOUS DES ASSASSINS" MAIS CERTAINS PAR LEUR FONCTION ET LEUR SALAIRE PLUS QUE D'AUTRES - (YB)
Collectif :mort dans la rue
Claire Geraets
72 morts dans la rue à Bruxelles en 2016. La Dernière Heure en fait sa une aujourd'hui, avec raison. Le plus grave: depuis que le Collectif Les Morts de la Rue établit son macabre calcul, le chiffre ne fait qu'augmenter: 23 en 2005, 46 en 2014, 55 en 2015, 72 en 2016. Ces chiffres sont, ou étaient, des personnes, qui se sont retrouvées dans la rue à Bruxelles, 4° Région la plus riche d'Europe.
Bruxelles, dont les habitants sont de plus en plus pauvres. Le Sans Abrisme qui s'aggrave d'année en année, et donc les morts dans la rue de plus en plus nombreux, n'en sont que la face la plus visible, le sommet de l'iceberg. Pourtant les solutions existent: en 1°: l'encadrement des loyers. Pour que les personnes puissent garder leur logement.
2° La construction massive de logements sociaux. Pour répondre aux 49.000 ménages en attente, parfois depuis plus de 10 ans (j'en connais). L'argent est là: 1,5 milliard d'€ sur les comptes de la Slrb-Bghm, en attente de projets. Ne manque QUE la volonté politique. Comment est-ce possible? La ministre du logement ET de la lutte contre la pauvreté, c'est la MEME personne: madame Céline Frémault. Comment fait-elle pour ne pas lier les deux dossiers? Pour ne pas encadrer les loyers? Pour ne pas mettre sur pied un plan d'urgence pour la construction de logements sociaux?
Pour un plan d'urgence social à Bruxelles, et pour en finir avec les morts de la rue, rejoignez-nous #jointhewave