MEMOIRE ECOERANTE ET EMOUVANTE DU MASSACRE D'OURADOUR SUR GLANE
Hier Matin Antenne 2 nous a rappelé en présence de Robert Hébras, dernier survivant vivant du massacre, d'une multitude d'enfants venus de toute la France et du jeune Président de la République, Emmanuel Macron.
Quel merveilleux dialogue entre ce Robert Hébras et les jeunes de tout âge, de toute origine qui l'interrogeaient sur les circonstances du drame.
Ainsi no us avons pu visiter le village martyr guidé par un témoin durement frappé lui aussi par la barbarie nazie même s'il finit presque miraculeusement par échapper.
J'ai admira la simplicité du nouveau Président donnant fraternellement la main au dernier rescapé de;la tuerie, se retirant aussi parfois pour laisser face à face Robert Hébras et les enfants.
Cette émouvante matinée se termina par le discours de justice et de vérité d’Emmanuel Macron tellement, je trouve au-dessus, du style habituel de pareils cérémonies .
www.leparisien.fr/.../a-oradour-sur-glane-le-president-s-efface-devant-le-survivant-11-0...
J'aimerais ajouter une touche personnelle à ce souvenir qui m'a fort ému. J'ai visite Ouradour sur Glane dans mon exode de 1940 raconté ailleurs en ce blog. Nous avons vécu tout un temps à un autre Ouradour voisin mais mon grand père cite Ouradour sur Glane comme un lieu de passage. J’avais alors quatre ans, je n'ai donc que l'écrit de mon Grand Père comme témoignage de mon enfance .
Dernière remarque enfin. En 1914, ma vielle natale fut soumise à une barbarie d'origine germanique tout à fait comparable à celle d'Ouradour. 642 personnes y furent massacrée à travers une cruauté innouie de puis des bénés de quelques jours à des vieillards très âgés.
http://www.matele.be/23-aout-1914-a-dinant-recit-d-un-massacre 674-642
Dans mon pays aujourd'hui, où la politique de certains partis traditionnels nés par les ouvriers et pour les petites gens, sombre dans l'égoïsme le plus crasseux, avec heureusement au moins une exception notoire, je trouve que le souvenir de la mise à mort de inant en 1914 et de beaucoup d'autres villes belges du nord et du sud du pays est peu à peu rogné par une sorte d'oubli qui se manifeste, dans ma ville natale de Dinant, par la disparition de certains lieu de fusillades comme si on avait peur, en ce temps de l'Union Européenne, de ranimer de mauvais souvenir du passé alors que cette mémoire devrait être le meilleur aiguillon d'un repentir collectif des drames du passé pour nous tisser un nouvel et meilleur avenir.
Merci Emmanuel Macron et Robert Hébras de nous avoir fait espérer un avenir meilleur sans rien cacher des miasmes du passé.
Yvan Balchoy