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Publié par YVAN BALCHOY

Il avait manifesté, tant et plus. Dans l'après 68, casqué, parmi tant de jeunes copines et copains. Il courait vite alors et cela valait mieux.

Car la police n'était pas tendre. Mais c'était comme un rituel de courses, de lacrymos et de chevelures dénouées. L'époque semblait alors grand ouverte, à la jeunesse, aux guitares et aux robes à fleurs. Tandis que les posters du «Che» régnaient sur les murs des chambres d'adolescent(e) s. Lorsque Francisco Franco, le cacochyme, l’infâme, voulut, avant de mourir, accroître sa moisson de victimes.

Cela chauffa fort devant le consulat Espagnol, à Toulouse. Il fallait maîtriser la peur des détonations, et se tenir bien droit dans la chaîne, lorsque les hommes casqués qui avaient aussi peur que nous, reçurent l'ordre de charger.

Sales moments pour les services d'ordre, Entre chocs de casques contre casques, Tels des chevaliers des temps jadis, avec leurs heaumes. Puis les années passèrent, les copains s'égayèrent.

La venue de l'âge adulte déboulait dans nos vies, avec sa part de réalisations et d'oublis des serments. Certains tournèrent complètement casaque, et commencèrent à se prendre au sérieux, en jouant aux patrons branches ou aux conseilleurs officieux.

D'autres furent laissés pour compte. Et s'en prirent aux plus faibles qu'eux, votèrent pour le borgne et sa fille qui leur promettaient de rendre de rebâtir la France en rendant la vie plus dure a de pauvres hères basanés. Qu’ils suspectaient si sottement de réduire leur part de droits sociaux. C'était des temps bien médiocres à l'haleine fétide.

Dans les cafés, les propos volaient bas, Comme des projectiles et les plus hargneux régnaient par leurs outrances, comme le loup cervier sur la meute apeurée. Et puis, fut élu, François Hollande, non par son charisme mais surtout par défaut. Il avait l'air bonhomme paraissait bienveillant. Et puis Sarko nous avait épuisés et exaspères, par son ego de montgolfière, son agitation incessante, et sa manie de dresser les uns contre les autres, et de courir sus aux boucs émissaires.

Nous n'attendions pas un Zorro, mais nous eûmes droit au sergent Garcia, Et funeste erreur, ce Président apaisé, trop tranquille, fit appel à Manuel Valls, ce querelleur, cet hidalgo ombrageux. Alors s'instaura le temps des reniements et des provocations répétées, ou il fallait battre sa coulpe et ne plus prononcer le mot «socialisme».

C’était l’éternelle fable du nouveau et des vieux ! Mais ce nouveau avait un air et un goût de ranci et de Finances aussi. Comme une cerise bien amère sur le gâteau et ces goûts d'alcool frelaté, surgit la «loi Travail» comme un pied de nez fait à celles et ceux qui en manquaient tant alors que son le coût baissait incessamment

Nous fumes beaucoup à nous réveiller hagards, et à reprendre le chemin des manifs, Ou nous virent des «robocops» super équipés, nous serrer de trop près; ambiance détestable, pendant que nos mandants, élus pour faire tout autre chose. S'efforçaient de nous enfumer et de créer maintes diversions. C'était moins marrant qu'en notre jeunesse.

Mais il fallait ne pas lâcher, pour transmettre l'Esprit et la Flamme. Nous avions quand même, la gorge serrée, de voir d'ancien amis raconter des salades, et se battre désormais pour la préservation de leurs postes, Et de quelques prébendes.

Mais comment était-ce arrive ? Comment avaient-ils pu oublier ce qu'ils avaient été ! Et venir défendre ce qu'ils avaient combattu ? L'histoire est bien cyclique et l'être fragile comme un roseau. Ça ne fait rien, j'étais redevenu manifestant, opposant. Je gardais comme l'oiseau bleu ma conscience pour moi. Et je pourrais dire un Jour à mon enfant, «Le plus beau diamant est ta vérité intérieure et ta conscience

Maintien ton Esprit pur avant que de prétendre changer le Monde.» Paul Daubin

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