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Publié par YVAN BALCHOY

Anaïs étend pour moi ses lys des champs

des mystères des vents chantant du haut

de la lumière

Anaïs

étend pour moi ses veilles de silence

qui oublient mon corps mortel

Anaïs

ne pleure plus ses longues douleurs d'automne

je suis là sur le vent, chantant en ces feuillages

tremblant au vent de ma chanson

Anaïs

qui étend ses parfums printaniers si précieux

comme ces univers cachés de mes songes

qui réveillent les magiciens

Anaïs

des beautés claires

seuls les violons du ciel ont chanté en son passage la lumière

qui éclaire sa douce bonté d'amour fou et enivrante

Anaïs, Anaïs... elle a disparu... où es-tu ?

Viviane Demol

vendredi 14 avril 2000

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