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Publié par YVAN BALCHOY

LA LIBERTE DANS L'OEUVRE DE DOSTOÏEVSKI : ÊTRE LIBRE, CE N'EST PAS CHOISIR A TOUT VENT, C'EST ÊTRE SOI-MÊME. (358)

~~N’est-ce pas là un jugement à priori, devenu très hasardeux depuis que nous disposons de la Quasi-totalité des écrits personnels et privés de Dostoïevski qui font clairement apparaître l’accord qui subsiste entre que ce que le « romancier » appelle une « idée positive » et ses conceptions personnelles.

Korel-Bzrozowski n’a guère analysé en détail les écrits de l’écrivain. Le fait qu’un auteur est compris diversement ne suffit pas à prouver qu’n lui existe une dualité irréductible rendant impossible de la classer comme chrétien ou athée

. Ce critique aurait été mieux inspiré à aborder le sujet de son étude par le fond. On ne peut nier en effet que certaines situations personnelles décrites par l’écrivain, choquent notre sens moral ,tant elles sont inconciliables avec la morale affirmée partout ailleurs.

Citons pour mémoire Sonia dans « Crime et châtiment » qui se fait prostituée « par amour des siens », Makar qui cède sa femme à Versilov, en acceptant même une indemnité pécuniaire pour s’en aller même mener sur les routes une vie de pèlerin.

Pourtant Dostoïevski les a décrites comme des personnes proches de Dieu. Que de pareilles situations soient indéfendables au plan des principes, cela va de soi. Mais en pratique ?

Un extrait des « Carnets des Frères Kareamazov » pose bien le problème :

« Ce n’est pas bien d’espionner – Mais c’est par amour que j’écoute – Je m’inquiète Pour un être cher – En pratique sans doute cela peut-être parfois excellent, mais en principe, ce n’est pas bien. » (1)

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(1) « Carnets des Frères Karamazov »,page 850

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Est-il réellement possible de vivre à l’encontre de la morale établie, sans aucune justification à ce niveau et pourtant en union réelle avec Dieu

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